« Le BIAPRI m’a donné envie de découvrir de nombreux domaines et de les entrecroiser. Il me l'a permis grâce aux cours de l'Université Laval, mais aussi avec ceux de mon échange à  Sciences Po Lyon, où les matières et le style d'enseignement différents permettent un apprentissage encore plus riche. De retour à Québec, j'ai d'ailleurs pu approfondir ce savoir en prenant des cours à la maîtrise grâce au Profil distinction. 

J’ai aussi choisi de beaucoup m’impliquer, et ces expériences concrètes ont transformé mes connaissances en compétences. J’ai eu la chance d’être agente de développement au sein des Missions commerciales de l’Université Laval (MCUL), ce qui m’a formée en commerce international afin de faire croître une organisation québécoise en Indonésie. J’ai ensuite profité de mon année d’échange en France pour accompagner les entreprises régionales dans un cabinet-conseil étudiant. Puis, j’ai acquis de l’expérience comme gestionnaire en étant chef de mission des MCUL pour la Colombie, ce qui m'a permis de superviser le développement d'entreprises à l'étranger et de travailler avec les ambassades, ministères et chambres de commerce québécois et colombiens. À partir de ces capacités en gestion et en entrepreneuriat, j’ai travaillé à faire grandir l’agriculture urbaine sur le campus dans l’association étudiante AgroCité. 

Le BIAPRI, combiné à une implication enrichissante, m’a fait vivre des années formidables… et m’a permis d’obtenir un emploi en développement international avant même la fin de mes études! Je suis maintenant coordonnatrice au développement chez IDEA International, qui soutient l'administration publique des pays en développement afin que la gestion des projets, des budgets et des finances publiques mène à de meilleurs résultats. »

« Je suis diplômé du BIAPRI. J'ai terminé mon bacc en 2015. Depuis, j'ai eu la chance de complèter un stage à Yellowknife grâce au Programme JCT. J'ai ensuite travaillé deux ans à Vancouver comme consultante règlementée en immigration canadienne. 

Aujourd'hui j'occupe le poste de Directrice générale au français pour l'avenir, un organisme national qui fait la promotion du bilinguisme officiel auprès des élèves au secondaire. »

Depuis l’âge de 3 ans, j’ai toujours aspiré à faire une différence dans le monde par l’apport d’une vision permettant l’édifice d’un monde meilleur. Si, depuis longtemps je crois que cette différence pourra passer par l’action politique, j’hésitais, au moment de m’engager dans mes études universitaires, à choisir la voie qui me permettrait la meilleure courroie pour atteindre mes objectifs. Autant je souhaitais entreprendre des études en droit, autant l’étude du droit tel qu’on me le proposait m’apparaissait désincarnée de son contexte social. Poursuivre mes études au double cheminement aux baccalauréat en droit et au baccalauréat intégré en affaires publiques et relations internationales m’a permis de replacer le droit dans sa pleine dimension sociale, économique, politique et publique : de rendre au droit le sens qui est le sien, lui qui agit comme ciment de nos sociétés. Ma double formation m’a également permis d’orienter mon parcours de carrière de façon unique, dans un domaine qui me passionne et pour lequel, n’eut été du BIAPRI, mon passage au baccalauréat en droit aurait été insuffisant: le droit public canadien, le droit du commerce international et le droit international public et privé. Étudier au BIAPRI, c’est s’ouvrir sur le monde, mais c’est avant tout s’ouvrir sur son monde, s’ouvrir sur la vie... Étudier au BIAPRI, c’est se faire des amis stimulants animés par le même esprit d’audace et de vision pour le monde. Étudier au BIAPRI, c’est faire un pas de plus dans la compréhension de ce qui nous entoure et la matérialisation d’un rêve que nous souhaitons réaliser pour le monde que nous souhaitons façonner.

Je complète actuellement le double cheminement BIAPRI-Droit, car pour le moment je préfère l’aspect général et concret de ces deux formations plutôt que de poursuivre au deuxième cycle. Pour terminer mes études en beauté, à l’hiver 2019 j’aurai l’opportunité de m’envoler pour l’Espagne afin d’y réaliser une session à l’étranger.

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À travers mes trois années au BIAPRI, je me suis impliquée de diverses façons, ce qui m’a permis de découvrir la richesse inestimable de la communauté estudiantine, mais également de comprendre les rouages de cette grande institution qu’est l’Université Laval. 

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Ces expériences m’ont mené vers la Confédération des associations d’étudiants et d’étudiantes de l’Université Laval (CADEUL) qui se trouve à être l’association générale du premier cycle. En 2017, j’ai mis sur pause mes études après avoir été élue à titre de vice-présidente à l’enseignement et à la recherche de cette organisation. Lors de ce mandat, j’ai eu la chance de représenter ces 33 000 étudiantes et étudiants. À travers ce rôle, j’ai pu me dépasser afin d’obtenir des gains pour cette communauté.

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Le BIAPRI m’a définitivement ouvert les horizons tant à travers mes rencontres qu’à travers les cours. Si j’avais un conseil pour une personne de première année au BIAPRI: prenez des risques et vous ne le regretterez pas, comme on dit « qui n’essaie rien n’a rien ».

Je vais maintenant compléter une Maitrise en développement international et urgences humanitaires à la London School of Economics. Après avoir commencé une Maitrise en gestion internationale à l’Université Laval, j’ai décidé d’aller compléter cette formation en Europe puisque le baccalauréat abordait trop peu les enjeux de développement.

Durant mes 4 années à l’Université Laval, j’ai eu la chance d’occuper quelques postes. Impliqué au sein de l’Association étudiante du BIAPRI, puis celle de la Faculté des Sciences sociales, j’ai pu m’initier aux activités de représentation des membres, de gestion de projets et de défense des droits. Ces premières responsabilités m’ont donné la confiance nécessaire pour réaliser mes objectifs personnels. Parallèlement à mes études, j’ai maintenu un emploi de réserviste comme officier pour la Marine Canadienne.

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Outre l’implication sociale étudiante, les activités que j’ai faites et que je recommande le plus sont :

• Les missions commerciales de l’Université Laval – La meilleure école pour le marché du travail;

• La Clinique de droit international pénal – La meilleure école pour la rédaction et l’autonomie;

• Devenir auxiliaire d’enseignement et de recherche – La meilleure façon de devenir un « expert » dans son domaine et de tisser des liens avec les professeurs.

Si j’avais un conseil à donner pour les étudiants au Biapri : impliquez-vous! Chaque expérience est peut-être la clé qui permettra d’ouvrir la prochaine porte. Ne négligez pas la chance de faire des cours d’économie, de droit et de sciences politiques en même temps, votre multidisciplinarité est votre force.

Profitez bien de votre programme. Vous avez la chance de pouvoir le bâtir comme bon vous semble, mais ne faites pas l’erreur de vous éparpiller.

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PS : Faites une session ou un stage à l’étranger, vous ne le regretterez pas!